lundi 30 novembre 2009

La mondialisation du Hangueul

Cette année, l’ambiance autour du jour du Hangueul est extraordinaire. C’est à cause de plusieurs bonnes nouvelles qui sont survenues en même temps. D’abord, la tribu « Buton » d’Indonésie a choisi le Hangueul comme écriture officielle. Ensuite, l’université de Genève en Suisse a mis en place un cours de coréen et la première dame du Japon s’applique à étudier le Hangueul, etc. En plus, sur la place de Gwanghwamun, une statue de Sejong qui mesure 6.2 mètres de hauteur et pèse 20 tonnes a été installée.

La « mondialisation du Hangueul » va bien aussi. 179,453 personnes ont passé un examen de Hangueul qui a été organisé deux fois cette année. C’est donc une fierté pour nous : la popularité du Hangueul augmente chaque jour. Mais il est encore en retard comparé au chinois ou au japonais.Regardons le cas du chinois. En 2004, la Chine a mis en place le projet de « Mondialisation du chinois » afin d’augmenter le nombre d’étrangers qui apprennent le chinois comme langue étrangère. Pour réaliser ce projet, la Chine a fondé des instituts chinois dans tous les pays.Et il y a également des programmes d’échanges en ligne entre près de 55000 écoles étrangères et chinoises. Par conséquent, dans le monde d’aujourd’hui, près de 40 000 000 de personnes apprennent le chinois comme langue étrangère.

La notoriété du Hangueul est de plus en plus forte de nos jours. Mais ce n’est pas une raison pour se reposer sur nos lauriers. Si l’on est indifférent, le Hangueul va de nouveau perdre de son éclat rapidement. Alors, il est nécessaire de mettre en place une politique linguistique méticuleuse comme en Chine. Développer des établissements de coréen à l’étranger, créer des cours de coréen gratuits sur des sites web comme Youtube, élever la valeur du Hangueul, etc.

Le Hangueul, c’est le début de la mondialisation. Les gens devraient porter leur attention sur le Hangueul et essayer de le valoriser pour qu’il se développe. Et on doit également développer la compétence économique et culturelle de notre pays de manière constante. Il faudrait donc profiter de cette occasion pour réinstaurer le jour du Hangueul comme jour férié.

6 commentaires:

Bernard a dit…

Votre blog me plaît. Je me propose de vous aider dans votre pratique du français...
Par exemple, on n'écrit pas 6.2 (ça c'est la manière anglaise) mètres, mais 6,20 mètres. Pas de point dans les nombres mais un espace pour séparer les tranches de trois chiffres, la virgule limite les unités.
Donc, au lieu de 179,453 personnes (c'est de l'anglais), en français : 179 453 personnes. Et : 55 000 écoles.
"40 000 000 de personnes" c'était parfait.
P.S. : vous me connaîtrez en visitant : www.coreemonamie.blogspot.com
Amicalement...

Bernard a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Bernard a dit…

S'il vous plaît, dites à 이 규선 씨
que c'est moi qui ai fait décoller les "statistiques visiteur" de son profil. C'était dommage de rester à zéro.
Service... si ça vous plaît !

jb@hufs a dit…

merci pour vos commentaires Bernard... C'est un soutien non négligeable à notre travail... et une satisfaction pour mes étudiants et moi-même.

PS : Ne vous étonnez pas si ce blog semble s'endormir par moments : il suit le rythme des semestres universitaires... Il risque donc d'hiberner pendant 2 ou 3 mois...

Bernard a dit…

Le Hangueul, c'était une invention généreuse, ça procédait d'une volonté de démocratiser le savoir.
Cet objectif a été atteint, la lecture et l'écriture ont profité à des générations de Coréens, bien plus tôt qu'en Europe.
Mais l'éternel débutant en coréen que je suis exprime quelques bémols :
- ça a le défaut de toutes les écritures phonétiques ; les homophones sont innombrables. En français les homophones se distinguent par l'écriture. Par exemple : "pain, peint, pin..." En coréen "수" dans mon dictionnaire lance une quinzaine d'items. Il semble que même les Coréens s'y perdent, au point qu'ils doivent souvent avoir recours aux idéogrammes pour distinguer les significations, et pour préciser la pensée écrite. C'est le retour à la case pré-Sejong.
- il a même fallu tricher avec la prononciation pour la faire cadrer avec la vingtaine de lettres, d'où perte d'un peu de la richesse de la langue. Le même phénomène se passera inmanquablement lors de l'adaptation à d'autres langues.
- la génération coréenne actuelle des 20-30 ans avait été dispensée par l'Education Nationale coréenne d'apprendre les rudiments du chinois, quelques centaines d'idéogrammes repérés comme essentiels. Il s'en est suivi une pratique de la langue plus fruste, qui se rapproche dangereusement du langage SMS. C'est ce que je constate et qu'on me dit. Mais ce manque a été repéré à temps : les moins de vingt ans doivent pratiquer à nouveau un peu de chinois. Et l'anglais en parallèle, ça me semble sagesse.
Ceci dit, depuis la vieille Europe, j'admire la volonté d'expansion de ce peuple, les Coréens sont partout, les cours de Hangueul en France sont nombreux et très demandés. Je suis rentré de Séoul le mois dernier avec une valise de manuels d'apprentissage qu'on m'avait commandés !
Quoi qu'il en soit... au risque de me laisser gagner par un épouvantable konglish, mais de tout coeur :
크리스마스를 축하합니다 !

Bernard a dit…

JB, comme vous disiez, ce blog s'est endormi... six mois d'hibernage, pour deux ou trois annoncés !
Je sais bien que les Coréens aiment casser et refaire à zéro ! Dans ce cas, dites-moi : Où avez-vous émigré ; j'aimerais bien vous retrouver, vos (nouveaux) étudiants et vous.